Ma belle petite Flanelle d’amour
Tel que je te l’avais promis, je t’ai gardé collé sur moi, pour te rassurer avant ton départ pour ce long voyage sans retour jusqu’à ce que tes yeux se ferment pour la toute dernière fois. J’ai été forte pour toi, mais je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler, mes lèvres de trembler. Je suis resté à tes côtés jusqu’à la fin, fin, fin, de ta trop courte vie.

La maison est vide depuis ton départ, un vide immense, une présence irremplaçable a pris la place de ta chaleur, ta douceur et ta joie de vivre. Ma petite chérie, le deuil est difficile à surmonter.

J’ai dû expliquer à ton petit frère Rubis, ton petit complice, les larmes aux yeux, le cœur gros, où était passée sa petite sœur qui veillait sur lui depuis sa naissance. Tu l’avais accueilli à grands coups de langue, en branlant ta queue, tu n’as jamais montré les crocs, malgré les centaines de fois qu’il t’a repoussées. Évidemment, je n’avais pas écouté tous ceux qui me disaient que c’était mieux pour toi, que je n’adopte pas un petit garçon, mais je savais que tu ne ferais jamais de mal à ton petit frère. Tu lui manques, chaque jour, il te cherche, mais en vain.

En partant au paradis des chiens, tu as amené une partie de nos cœurs. Tu fais partie de tous nos souvenirs, tu apparais sur la plupart de mes photos. Les promenades ne sont plus les mêmes,
l’espace vide au centre du lit me rappelle sans cesse ton absence. Il y a toujours ton harnais et ton petit manteau dans le panier de l’entrée, chaque jour je les vois, je n’ai pas encore réussi à les
déplacer, comme si les ranger t’éloignait encore un peu plus de moi.

Pour nous, Rubis et moi, tu n’étais pas juste une belle-petite-fille adorable, tu faisais partie de notre vie à part entière. Je crois t’avoir donné une belle vie, tu n’as jamais manqué d’amour, et cela me console un peu.

Tu me manques énormément ma petite Flanelle.

Je t’aime mon petit cœur, ta patte est gravée à tout jamais dans nos cœurs

Maman & Rubis